Autant le dire, cette baie sale, ou plutôt cette sale baie(te), a failli être source de drame conjugal. Carrément.
Pourquoi comment ?
Pour cela, mettons nous, en situation
Dimanche matin, l’homme de la maison est installé sur la canap’, plongé dans sa lecture de son roman favori : L’Equipe (car oui, l’homme de la maison ne lit que l’Equipe et Automobile magazine … c’est mieux que rien diront certains !)
Comme tous les dimanches matins, je m’arme de mon flacon de dissolvant, en ce moment le Diadermine à l’odeur étonnante de vinaigre de cornichon. Je ne sais pas si c’est cette odeur qui a attirée l’attention de mon homme, aiguisant son appétit (« tiens, c’est déjà l’heure de manger ? ») mais il s’est mis à pousser un cri assez ressemblant à celui d’Hélène de MBDF à la fin de sa dernière vidéo intitulée « La créature de la cave ». Un truc assez flipant donc …
J’avais déjà fait leur fête à deux doigts en retirant le Dirty Berry que je portais depuis 2 jours, sa date de péremption étant donc dépassée pour moi (un vernis ayant une durée de vie d’un jour et demi en moyenne chez moi …)
« Mais qu’est ce que tu fais là ? » qu’il se met à crier
« J’enlève mon vernis, mon amour que j’aime »
« Arrête- ça tout de suite ! » qu’il ordonne
« Mais, Chéri, qu’est-ce qu’il te prend ? et puis de toute façon, j’ai déjà commencé à l’enlever, c’est trop tard… »
« Tu peux pas en remettre là où tu as mis du dissolvant ? », qu’il me demande … » je l’aime bien, ce vernis … »
Ah bah voilà, mon homme est tombé amoureux d’un vernis, c’est le pompon !!
Donc, j’ai du lui expliquer que j’avais au bas mot une centaine de vernis qui attendaient d’être portés pour la 1ere fois, et que reporter le même vernis serait pour moi une épreuve insurmontable.
Après débat et pesage des pours et des contres, j’ai gagné, et j’ai eu le droit de continuer à dissolver mes ongles aux cornichons, tout en lui promettant de le reporter prochainement (en espèrant qu’il l’ait oublié d’ici là …)
Ce vernis qu’il aime tant, c’est celui-ci :
Un mauve dans lequel sont incrustées des micro paillettes holographiques.
A la lumière naturelle, elles se voient peu, et grisent plutôt la teinte de base (un peu comme dans la 2e version de My Private jet d’OPI). D’où le fait que c’est une baie sale.
A la lumière artificielle, le côté holo se perçoit mieux, même si cela reste discret.
Son fini est plastifié, toujours comme le MPJ. J’aime beaucoup ce fini, c’est très agréable et ça me fait tripoter mes ongles toute la journée du coup. En plus, ça a l’avantage de sécher vite …
Du coup, pas besoin de top coat pour obtenir de la brillance
Voilà, je ne sais pas si un produit de beauté a déjà failli être source de conflit entre votre moitié et vous … mais pour un peu, j’ai failli être jalouse de ce Dirty Berry ! (qui reste tout de même potentiellement moins dangereux pour moi que Halle Berry, c’est déjà ça)