Chiquiser la paillette
Oui, je sais, on va me tomber dessus en disant « le verbe Chiquiser (déf du Petit Louboutin : rendre chic), ça n’existe pas! » Bah la preuve que si, vu que je l’utilise. Na !
Donc la paillette. Pendant longtemps, j’aimais pas. Parce que je trouvais que ça pouvait vite cheapiser une manucure. Oui, cheapiser, rendre cheap, un poil vulgos et de pas très bon goût quoi.
Mais après quelques tâtonnements dans la paillette, en passant par différentes étapes (la nano paillette, puis la micro paillette, en sautant le grand pas avec les flakies), je dois l’avouer, la paillette, ça le fait.
Le but étant d’éviter l’overdose. Car trop de paillettes peut tuer la boule à disco (comprenne qui voudra cette phrase)
Donc la paillette oui, mais pas forcément en aplat. Déjà pour la bonne raison qu’après, tu pars pour 10 années de galère (j’exagère à peine) pour les enlever, la paillette ayant la mauvaise habitude d’être pot de colle et de s’accrocher partout et d’adhèrer puissance 10 000 sur l’ongle.
Pour illustrer ce que je considère comme une manucure toute bête mais chic, j’ai utilisé 2 vernis:
Le Walk of fame d’Essence, un taupe mauve
Et le Kiko n°231, dont la base est transparente, mais à l’intérieur, c’est comme une boule de neige, y’a des paillettes dans tous les sens, et ce qui est bien, c’est que Kiko a pensé à en mettre de différentes tailles dans le flacon. On a donc de la petite petite paillette verte, de la plus grosse paillette bleu turquoise, et puis aussi carrément des grosses paillettes dorées hexagonales.
Et ça donne ça :
Alors, la paillette ? Cheap or Chic ?